Nouveaux souffles [Le projet]

La falaise. Un trait. Quelque part entre plaine parcourue des eaux et vague soudaine de calcaire résistant venu sous les mers anciennes. Un axe porte 2000 mètres d’horizon, conduit le regard vers le fleuve-roi.

Le long d’une ligne de crêtes définies par l’épaisseur des buis et par les subterfuges des bêtes : le chemin. Tout au bout, les lignes se croisent. Partout. Le quadrille des avions rencontre la brume terrestre des lumières, des messages, des gaz. Parvenus ici, les vents s’en donnent à cœur joie. Les corps s’embourrasquent.

Dans ce tumulte, un silence. Il est aisé de devenir, léger, presque sans poids, l’intermédiaire, le porteur de message. Au pied d’un piton de grande-voie, les cordes absentes disent la volonté, le recueillement, l’ouvrage commun pour cheminer.

Là, vous pouvez :

  • Parcourir un chemin silencieux guidé par le papier-vent et l’écriture fondatrice.
  • Ouvrir d’un regard le paysage composite. Couche par couche, se lit l’enchevêtrement des pratiques des hommes et des faces si solides si fluides du naturel.
  • Transmettre un message en passant pour aller vers nos collectifs hérités – souffler un rêve puissant pour dissiper les songes malveillants qui se nomment réalité.